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HUSSARDS DE LA MORT-Oo.
1793
Si vous souhaitez acquérir
des tirés à part de la planche d'uniforme,
contactez-moi.
Historique
Le terme de hussard a pour origine le mot hongrois "Huszar"
qui signifie vingt... En effet, au cours du 15ème siècle,
on recrutait, dans les villages hongrois, un cavalier sur vingt
foyers pour défendre, avec les Haïdouks, le pays contre
les Turcs.
Les hussards du régiment Von Ruesch s'illustrèrent
au cours de la guerre de 7 ans (1756-1763).
En France, les Hussards ont conservé sur leur calot une broderie
justement appelée "hongroise" en souvenir de leur
origine.
Un internaute
(Michel JEV) m'a rapporté ceci :
Le mot hussard contrairement à la légende de "huz
= vingt", vient en réalitè du serbe Kurus = razia
(cursus en latin, autre dérivé = corsaire). Les premier
"hussard" aux 14-15 éme siécle étaient
des nobliaux/chevaliers serbes. Après la défaite de
Kosovo ils s'étaient mis au service de la Hongrie pour défendre
ses frontières contre les turcs qui remontaient vers Vienne.
Sources: Le livre du Lt-Col Chaduc sur les hussards (tricentenaire
des hussards…) et un livre du Min. Def. Hongrois sur l'histoire
des hussards.
Le débat
est ouvert...

En
1792, la France est plongée dans l'anarchie. La foule endimmanchée
acclame les soldats partant défendre le sol de la Patrie.
Parmi les milliers de volontaires, les parisiens découvrent
avec étonnement un escadron de hussards dont les uniformes
noirs flambant neuf portent une sinistre tête de mort...
C'est la réponse "à la française"
aux menaces de Monsieur de Brünswick et de ses "Totenköpf"
(têtes de mort) qui ont promis de raser Paris ! (image du
haut).
Deux semaines plus tard, l'armée de Kellerman et nos hussards
de la mort sont alignés sur les collines de Valmy |
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1-
Dolman
2- Pelisse. Le décret portant description
de l'uniforme, daté du 28 juillet 1792 spécifie bien
cinq rangées de boutons sur le dolman et la pelisse alors
que les régiments réguliers de hussards n'ont que
trois rangées.
3- détail du mélange de fils noirs
et blancs pour les tresses
4- idem pour les galons
5- détail du galonnage de la culotte
6- détail de la pose de la soutache ornant
le pont de la culotte
7- ceinture-écharpe de laine noire et blanche,
mise au point par ordonnance de 1786 de 2,56 m et faisant trois
fois le tour du cavalier.
8- sabre modèle 1786 et sabretache. La patelette
devait être de drap rouge galonné de blanc. Quelques-uns
ajoutèrent une devise du style "Vivre libre ou mourir"...
Ceinturon de buffle blanchi
9- manière d'enrouler la flamme autour du
shako. Beaucoup de régiments portèrent le plumet à
gauche à partir de 1792-93 contrairement à ce qui
se pratiquait depuis 1786. a) côté gauche b) face c)
côté droit d) flamme déroulée pour la
parade.
La devise "Vivre libre ou mourir" était brodée
sur la face apparente de la flamme
10- cocarde révolutionnaire, le blanc séparant
le bleu du rouge disparut sous le consulat pour revenir vers 1813-14
11- harnachement. Contrairement à l'ordonnance,
Valmont donne une shabraque de mouton noir. Ce qui est étonnant
car cette particularité était réservée
aux trompettes ! Sinon, shabraque classique de mouton blanc. Porte-manteau
de drap noir, galon de fils blancs côté monte du harnachement
12- giberne de cuir noirci. Porte-giberne, banderolle
et porte-mousqueton en buffle blanchi
Sources
et documentation
- recueil de Valmont, cabinet des estampes de la Bibliothèque
nationale à paris
- dessin contemporain bibliothèque de Dresde en Allemagne
- Archives du service historique de l'Armée de Terre à
Vincennes
- dessins de Rigo peintre de l'Armée, membre de la Sabretache.
Editeur Louannec France
- planche U3 "Le Plumet" |

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